Visite de la Citadelle de Gravelines
Gravelines, mars 2025
Visite du Blockhaus d'Eperlecques
Eperlecques, mars 2025
Work in progress - Réservoir de Montsouris
Blender 3D

Présentation de mon travail aux Services Culturels du Palais de l'Elysée
Paris, novembre 2024
Mont Saint-Michel, Le Mont Saint-Michel
"Mont Saint-Michel is a starship"

Le Mont Saint-Michel est une cité légendaire bâtie sur un ilot rocheux, au cœur de la baie éponyme, en Normandie. C’est vers 708 que le mont accueillit ses premiers habitants, des familles cherchant refuge face aux raids vikings. Au fil du Moyen-Age, un bourg composé de constructions pittoresques et de ruelles sinueuses prit forme, au sommet duquel on édifia l’Abbaye du Mont Saint-Michel, entouré progressivement de tours, de trois portes monumentales et d’une enceinte fortifiée.
Lieu de prière, de savoir et de contemplation, le Mont Saint-Michel devint pour les chanoines une cité idéale. Des voyageurs venus des quatre coins du monde affluaient pour admirer cette cité fantastique et spirituelle. Mais victime de son immense renommée, le Mont Saint-Michel finit par refermer ses portes, préservant son mystère et son équilibre fragile. Posé sur un disque magnétique et désormais inaccessible, il flotte au-dessus des eaux changeantes de la Manche.

Visite de l'Arsenal de Graz
Graz, octobre 2024
"Mes Voyages en Italie"
septembre 2025
Prise de vue au Hangar à dirigeable d'Ecausseville
Ecausseville, août 2024
 
Fort de Vaux, Douaumont-Vaux
"The sky over the Fort of Vaux is reforming"

Le fort de Vaux est un ancien fort militaire situé à quelques kilomètres de Verdun. Construit au XIXᵉ siècle, il fut un haut-lieu de la première guerre mondiale et de la grande bataille de Verdun. En 1916, il abritait une garnison de deux cent cinquante hommes lorsqu’il fut encerclé et pilonné d’obus par une armée allemande largement supérieure en hommes et en artillerie.
Totalement dévasté sous l’acharnement des explosions des obusiers allemands et de la résistance française, cette masse de béton mutilé s’est transformé en un paysage vallonné, sur lequel un paysage verdoyant progressivement repousse… Au-dessus de cette terre en reconstruction, un voile bleu ondulé et parsemé de nappes blanches s’agite calmement. Le ciel du Fort de Vaux se régénère lui aussi.
 
Vue en coupe de Venise
"Comment Venise est née ?" par Giovanni Distefano
"La naissance de Venise des eaux est due aux hommes intrépides qui, fuyant les envahisseurs barbares, ont abandonné leurs maisons sur la continentale et se réfugie sur les îles éparses du Lagon. Ici, ils ont conçu les fondements de leur liberté et réalisé le miracle de construire une ville sur l'au sein des eaux, utilisant d'abord du bois et des roseaux, puis enrichis par le commerce du sel, édifiant églises et palais aux riches marbres..."
Exposition "Giovanni Battista Piranesi, Vues de Rome" 
Augustinermuseum, Fribourg-en-Brisgau
"Les célèbres vues romaines de Giovanni Battista Piranesi (1720-1778) présentent un nouveau regard sur les monuments historiques datant de l'Antiquité jusqu'à l'époque baroque, des édifices qui marquent encore actuellement le paysage urbain de Rome : une mise en perspective et une régie de la lumière saisissantes font honneur à la dimension historique de la Ville Eternelle. L'animation quotidienne des rues et des places est rendue à l'avant-plan par des personnages librement esquissés. Les gravures de Piranèse étaient des souvenirs de Rome très appréciés par les voyageurs cultivés lors de leur Grand Tour à travers l'Europe. Elles ont fait l'objet de maintes rééditions jusqu'au XIXème siècle.
L'exposition présente 43 védutes de la série réalisée entre 1746 et 1778, laquelle regroupe un lot de 135 feuilles constitué au fil des décennies. Ces gravures, en partie très anciennes et rares, proviennent du fonds du Cabinet des estampes. La technique de gravure à l'eau-forte, présentées dans un film spécialement conçu à cet effet, contribue essentiellement au langage stylistique de ces estampes.
L'exposition et le catalogue ont été réalisés en étroite collaboration avec l'Institut d'histoire de l'art de l'Albert-Ludwigs-Universität Freiburg."

Visite du Château de Mehun-sur-Yèvre
Mehun-sur-Yèvre, juin 2024
Visite du Château de Murol
Murol, juin 2024
Visite de la Pyramide de Cestius
Rome, juin 2024
Visite de la Basilique Saint-Pierre de Rome
Rome, juin 2024
Visite de la Tour de Pise
Pise, juin 2024
Visite du Dôme de milan
Milan, juin 2024
Visite des Grottes de Škocjan
Divača, juin 2024
Visite de la Forteresse de Palmanova
Palmanova, juin 2024
Visite du Teatro Olympico
Vicence, juin 2024
Repérages photographiques 
Palais des Doges et San Giorgio Majore
Visite du Palais des doges
Venise, juin 2024
Visite de la Basilique San Marco
Venise, juin 2024
Eglise Saint-Michel d'Aiguilhe, Le Puy-en-Velay
"The rock of Saint-Michel d'Aiguilhe has left the earth"

L’Eglise Saint-Michel d’Aiguilhe est bâtie sur un piton rocheux qui culmine à 90 mètres au-dessus de la ville du Puy-en-Velay, dans le Massif Central. Ce rocher fut il y a des millions d’années une cheminée de feu et de lave, jusqu’à ce que la dernière période de glaciation fige ce paysage dans cette forme singulière. Longtemps les hommes crurent que les dieux avaient créé ce paysage de leurs mains.
Au Xème siècle, Truannus, doyen de l'église du Puy-en-Velay, fit le vœu de s’approcher au plus près de ciel. Il fit tailler dans ce rocher, un escalier, au sommet duquel il éleva une chapelle dédiée à l’archange Michel, prince de la milice céleste des anges… Si Truannus a depuis quitté la terre, son rêve flotte toujours au-dessus de la ville. L’Eglise Saint-Michel d’Aiguilhe est pour les habitants du Puy et dans les rêves, la porte du ciel.
Visite de la Bibliothèque Nationale de France - Richelieu
Paris, février 2024
"Partout ces vestiges étaient visibles, en Italie et à travers l’Europe : ponts et routes toujours empruntés mille ans plus tard, voûtes et murs d’anciens thermes ou marchés, colonnes de temples intégrées à des églises, vieilles pierres gravées récupérées pour de nouvelles constructions, statues amputées, vases brisés… Hélas ! la civilisation qui avait laissé ces traces avait été détruite."
Stephen Freenblatt, Quattrocento
Recherches de points de vue au Mont Saint-Michel
Mont Saint-Michel, décembre 2023
Butte de Vauquois, Vauquois
"On the mound of Vauquois flows a river of blood"

Vauquois fut jadis un village de l’Est de la France situé sur une butte culminant à 290 mètres qui offrait un panorama unique sur toute la plaine environnante... C’est ce point stratégique que choisirent d’occuper les armées allemandes en 1914. L’armée française voulut reprendre le village de Vauquois et cette bataille dura 4 ans, chacune des armées prenant position d’un coté du village qui progressivement disparut. 
23 kilomètres de galeries souterraines furent creusés sous l’ancien village, dans une guerre des mines où 10.000 hommes périrent sous les explosions continues. La Butte de Vauquois est aujourd’hui un paysage criblé d’énormes cratères. La végétation a repris ses droits sur ce territoire désormais abandonné des hommes, mais il coule au sommet de la butte une eau rouge…
"L'architecture ne disparaît pas : elle se modifie."
Jean Cassou
 Visite de la Conciergerie
Paris, novembre 2023
Portait
par Javier Callejas
Prise de vue du Château de la Ferté Vidame avec Javier Callejas
La Ferté Vidame, juillet 2023
Visite du Château de Saint-Germain-en-Laye
Saint-Germain-en-Laye, juillet 2023
Visite du Château de Polignac
Polignac, juin 2023
Visite de l'Eglise Saint-Michel d'Aiguilhe
Le Puy-en-Velay, juin 2023
"L'architecture est un mélange de nostalgie et d'anticipation extrême"
Jean Baudrillard
Visite du Panthéon de Rome
Rome, avril 2023
Visite des Thermes de Caracala
Rome, avril 2023
Visite du Circus Maximus
Rome, avril 2023
Visite du Mont Palatin & du Forum Romain
Rome, avril 2023
Visite du Colisée
Rome, avril 2023
Visite de la Laiterie de la Reine
Rambouillet, janvier 2023
"Le Réservoir de Montsouris est la Cathédrale de l'eau"
Le Parisien, 4 janvier 2023
Cénotaphe de Newton, lieu inconnu
"The Newton's Cenotaph is an unbuild monument"

Le Cénotaphe de Newton est un monument imaginé par Louis-Etienne Boullée en 1784. Par un projet spectaculaire, l’architecte souhaitait rendre hommage à Isaac Newton, le célèbre scientifique à l’origine de la théorie de la gravitation universelle. Au cœur de cette œuvre monumentale, une sphère de 150 mètres de diamètre devait accueillir une nuit étoilée recréée avec précision. Le visiteur, plongé dans cette immensité cosmique, aurait eu l’illusion d’habiter l’univers lui-même.
Bien qu’il n’ait jamais vu le jour, ce monument utopique continue de résonner dans l’imaginaire des architectes. Dans ma vision contemporaine du Cénotaphe de Newton, j’ai réimaginé cette sphère comme une structure creuse et translucide, fidèle réplique de notre système solaire en miniature. À l’intérieur, étoiles et planètes en trois dimensions reproduiraient, en temps réel, les mouvements de notre Voie lactée. Suspendu à quelques mètres au-dessus de la Terre, ce monument mobile voyagerait à travers le monde, invitant chacun à s’immerger dans l’immensité du cosmos.

"The yellow vests will prevail"
"Le dimanche 22 septembre 2019 à 4h37, Manuel Borelli, ancien pilote de chasse et de la patrouille de France, désormais pilote sur canadair, décolle de l’aéroport de la sécurité civile de Nîmes-Garons à bord d’un avion bombardier Tracker S-2FT d’une capacité de 3 400 litres. En deux minutes, il a rempli les deux réservoirs de l’avion de 500 litres à l’aide de deux tuyaux reliés à la station de pompage préparée préalablement. Il a inspecté l’appareil, vérifié les portes à eaux, contrôlé les déflecteurs puis a embarqué à bord de l’aéronef. Ce type de bombardier transporte non pas de l’eau, mais du retardant, un concentré liquide, mélange de phosphate d'ammonium, d'argile et d'oxyde de fer, qui mélangé à quatre cinquièmes d’eau, entrave la décomposition de la cellulose au cœur des végétaux et par conséquent, augmente la température de combustion lors d’un feu de forêt. En canadair, il y a deux règles, on ne vole pas la nuit et on ne survole pas la ville. Deux règles qu’aujourd’hui il entrave délibérément, mais aujourd’hui tout est différent, car à partir d’aujourd’hui. Rien ne sera plus comme avant, se dit-il. En cette première nuit d’automne du sud de la France, le soleil n’est pas encore levé, il est déjà à six mille mètres d’altitude et il s’agit vraisemblablement de son dernier vol. Un front froid légèrement ondulant donne huit mille mètres de plafond et un vent du nord-ouest d’une quinzaine de nœuds, les conditions météorologiques sont bonnes et conformes à ce qui était annoncé. Il se stabilise à huit mille mètres, met le cap au nord, direction Paris, l’avenue des Champs-Elysées et la place de l’Etoile où se trouve l’Arc de Triomphe. A 2 500 tours, sa vitesse indiquée est de 260 km/h. C’est un vol non-autorisé.
A 5h28, il passe en orbite au-dessus du Parc naturel du Pilat et suit un couloir aérien droit jusque Paris. La visibilité est supérieure à 10 km, il n’y a pas de nuages en dessous de huit mille mètres et aucun changement significatif n’est prévu au cours des deux prochaines heures. Avec ce vent et ces conditions-là, il sera à destination selon l’horaire prévu avec Roland Darbant, son ami photographe actuellement sur place, et avec lequel il est relié par téléphone, soit aux alentours de 7h15. Il a bloqué les commandes et suit maintenant une vitesse de croisière de 250 km/h. Il a coupé sa radio, le transpondeur, et a disparu des écrans. A la base de Nîmes-Garons, tout le monde pensera bientôt qu’il est parti répéter ses gammes, seul, au-dessus de Marignane, comme chaque matin, mais c’est sur l’Arc de Triomphe qu’il va larguer aujourd’hui, et il ne s’agit aucunement d’un entrainement. Sur bombardier, il totalise 2 300 heures de vol, et bien davantage en avion de chasse et sur monomoteurs, depuis que son père, lui-même, l’a emmené voler avec lui pour la première fois à l’âge de huit ans. A 6h42, il entre aux abords de la région parisienne et aperçoit le parc d’Orly, droit devant lui. Il effectue un léger virage sur sa gauche pour contourner Orly, Paris, et prend un nouveau cap, direction la Défense. Il connait parfaitement les risques encourus s’il va plus loin, mais ces risques, ainsi que sa carrière, tout cela est déjà derrière lui car dans quelques minutes, le monde entier se transformera, se dit-il. Il est 6h49, il aperçoit la Défense. Le ciel est dégagé, la visibilité est bonne et un léger vent d’Ouest lui est favorable. Un rapide calcul, dans dix minutes, il entrera dans Paris par la Porte Maillot, puis ce sera l’avenue de la Grande Armée, l’Arc de Triomphe.
A 7h07, il redescend en pente douce à trois milles mètres et passe au nord des tours de la Défense où il effectue son dernier virage. Il débouche sur l’avenue Charles de Gaulle, continue de descendre et survole la porte Maillot, puis entre dans Paris. Ses deux réservoirs d’une capacité de 3 400 litres, sont remplis de 500 litres de retardant chimiquement modifiée. Au-delà de cette quantité, le largage risquerait d’être fatal à l’Arc de Triomphe, fragiliserait sa structure, voir même entrainerait l'effondrement du monument. Il reprend contact avec Roland Darbant, qui l’informe en temps réel de la situation sur place. La place de l’Etoile a été vidée sur un rayon de deux cents mètres par la vingtaine de bénévoles du mouvement dès 6h30. Deux bagages abandonnés ont été déposés sur les deux quais de la station de métro Charles-de-Gaulle-Etoile peu avant, un coup de fil anonyme a suivi et l’alerte à la bombe a été donnée. Les sorties de métro sont fermées, la Place de l’Etoile est déserte et l’Arc de Triomphe complétement dégagé, on y va. A 7h13, il entame son passage sur l’avenue de la Grande Armée où il a l’Arc de Triomphe en vue et sur lequel il effectue une approche à 120 km/h. Il a établi sa trajectoire et redescend encore doucement jusqu’à cinquante mètres au-dessus des toits de Paris, il ralenti légèrement, descend à 90 km/h, il ouvre un poil à droite et le voilà maintenant parfaitement axé sur l’Arc de Triomphe qui lui fait face et qu’il voit comme jamais plus il ne le verra. Il est à vingt-cinq secondes du largage, à deux-cents mètres du monument, le point de non-retour, un rapide dernier coup d’œil à quatre-vingt-dix mètres du sol et en diagonale, personne en vue, aucune voiture, décision : il largue.
A 7h14, Manuel Borelli ouvre ses volets, il est à trente mètres au-dessus de l’Arc de Triomphe. L’élément clé de cette composition qui forme le retardant et lui donne cette teinte rougeâtre, c’est l’oxyde de fer. Sa couleur permet aux pompiers lors d’un largage sur un feu de forêt, de distinguer les zones protégées de celles sur lesquelles le liquide n’a pas encore été déversée. Mais il n’y a pas d’oxyde de fer dans le liquide qui se déverse sur l’Arc de Triomphe. A la place, une substance chimique colorante, un pigment azoïque CI 11710 qui donne à cette peinture, cette teinte jaune canari. 1,2 secondes, c’est le laps de temps qui s’écoule entre le moment où Manuel Borelli ouvre les volets du bombardier puis les referme. 1,2 secondes, c’est ce même laps de temps qui s’écoule durant lequel 500 litres de peinture jaune sont déversés sur l’Arc de Triomphe et la Place de l’Etoile devant un public de quelques dizaines de personnes, prévenues, mais néanmoins ébahies. D’autres, qui flânaient là de si bon matin dans les rues rayonnantes de la Place de l’Etoile, s’arrêtent. C’est un moment historique. Roland Darbant, lui-même stupéfait par la puissance de cette performance, a à peine le temps de prendre cette photo dont il a longtemps rêvé d’un Arc de Triomphe tout de jaune, que déjà ses amis l’agrippent et l’enlacent. Scènes de liesses, si soudaines, et comme venues de nulle part, les centaines de manifestants cachés dans les cours d’immeuble du huitième arrondissement de Paris et dans les voitures parquées de toutes ses rues voisines, s’en vont vers l’Arc de Triomphe et la Place de l’Etoile, tous revêtus de jaune, blousons jaunes, parkas jaunes, maillots jaunes, gilets jaunes.
A 7h15, il braque au-dessus de l’avenue des Champs-Elysées et attaque un large virage sur sa droite, puis traverse la Seine. Il se remémore cet après-midi de décembre de l’année passée où, camouflé par les milliers de manifestants du mouvement et emporté dans ce rêve collectif de tout un peuple, il a écrit ces mots sur le monument : LES GILETS JAUNES TRIOMPHERONT. Là-haut, il rêve et il se rit à lui-même. JAUNE. L’Arc de Triomphe est jaune et l’histoire de France tout entière est jaune désormais. Le départ des volontaires de 1792, rassemblement de tous les Français qui s’en allèrent défendre leur liberté, tous sont jaunes, jeunes et anciens, morts au combat ou revenus sous les vivats, tous les cœurs de ces hommes sont jaunes. La résistance du peuple français est jaune. Les funérailles du général Marceau sont jaunes. La prise d’Alexandrie, la bataille d’Austerlitz, Jemappes, Valmy, Marengo, toutes les grandes victoires, toutes les grandes batailles, sont toutes colorées de jaune, fières de jaune. Bonaparte, Kellermann, Damas, Hoche, Ney, Lamarque, tous les grands noms, jaunes. Pendant longtemps, on se souviendra que lorsque Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d’Austerlitz, déclara aux soldats qu’ils rentreraient dans leurs foyers sous des arcs de triomphe, il les imaginait jaunes. À ses enfants, il racontera que les funérailles grandioses de l’immense Victor Hugo sous l’Arc de Triomphe étaient jaunes. Lorsque le 28 janvier 1921, on inhuma un soldat inconnu, sous les yeux reconnaissants de la nation tout entière, ce soldat quand bien même était-il inconnu, était jaune. Jaune était son sang, comme celui de tous les soldats morts pour la France et jaune est la flamme qui brille sur son tombeau. Il pense à la France et il pense aux hommes. Jaune est maintenant notre drapeau.
A 7h19, il sort de Paris et remonte très, très haut dans le ciel, cap sur Créteil, puis Nîmes. Le ciel est jaune. Les arbres sont jaunes. Son pays est jaune. Il est seul au milieu des jaunes nuages qu’il traverse et qui flottent comme lui dans cette jaune atmosphère. Il est soulagé, là-haut, dans ses rêves, il est protégé. C’était intense, la mission est terminée et s’est bien déroulée. Beaucoup de pensées, d’idées, de projets, de possibles, lui viennent et lui reviennent en esprit. Là-haut, à dix mille mètres d’altitude, il est heureux, à survoler les hommes, à regarder les maisons, les forêts, les lacs et les champs, il rêve, il contemple, il imagine, et ses pensées sont uniformément jaunes. Il pense à sa vie, à ce combat qu’il a rejoint, les épreuves qu’il a traversées, son avenir, tout est là, face à lui, clair et jaune. JAUNE. Pourquoi aime-t-il autant cette couleur ? Parce c’est la couleur de la justice sociale et de l’égalité des hommes. Un monde nouveau émerge en ce moment même, depuis la Place d’Etoile où le peuple jaune défile sous les hourras, et tout ce qui était gris, insignifiant, tout ce que le monde d’avant ne voulait pas voir, le voici désormais tout de jaune. On le voit, celui qui ne mange pas, il est jaune. Plus aucun homme, plus aucune femme, ne dormira dehors, seul dans la rue ou dans les bois, car désormais, tous les êtres sont jaunes, et celui qui n’a pas de toit, dormira chez moi, car ma maison est jaune. Jaune, c’est la couleur du partage et de la solidarité. L’humanité est jaune. Tous les hommes naissent jaunes et jaunes ils demeurent. La charité est jaune, l’amour est jaune, tout ce qui pousse et grandit est jaune, tous les légumes sont jaunes et les fraises sont jaunes. JAUNE. Là-bas, devant lui et à la diagonale, il aperçoit les lignes blanches de la piste d’atterrissage de la base civile aéroportuaire de Nîmes-Garons, la piste de laquelle il est parti il y a six heures. Il allume sa radio, demande l’autorisation d’atterrir et diminue sa vitesse. Non, les lignes sont jaunes se dit-il. Il rêve que cette vieille page, noircie d’égoïsme se tourne enfin et qu’une nouvelle page apparaisse, jaune. Il rêve que l’on instaure un nouveau système de santé, qu’il soit le même pour chacun, et qu’il soit jaune. Il rêve que l’on instaure un nouveau système de rémunération, qu’il soit le même pour chacun, et qu’il soit jaune. Il rêve que l’on instaure un nouveau système de retraite, qu’il soit le même pour chacun, et qu’il soit jaune. JAUNE. Les politiques d’austérités sont désormais révolues. L’or est jaune. De nouveaux moyens seront accordés à la justice, l’éduction, à la police, aux armées, aux hôpitaux, et tout ce qui constitue notre bien commun sera jaune. JAUNE. Il amorce la descente et reprend peu à peu ses esprits. Il réduit la puissance, abaisse les volets, choisit l’angle de descente et abaisse le nez de l’avion. Il est à cinq cents mètres, sur le bord de la piste, il aperçoit des véhicules bleus de polices, ainsi qu’un large groupe d’une vingtaine de gendarmes qui l’attendent. Non, ils sont jaunes, se dit-il. Il continue de réduire sa vitesse, relève lentement le nez, et pose enfin les deux roues principales du Tracker sur le sol. Il réduit encore sa vitesse, se dirige vers un point d’arrêt, quitte la piste et, arrivé à l’entrée de la station-service, il coupe les moteurs. C’est terminé. La réalité. Il est 10h56. Le vol a duré 6h19. Sur le tarmac, des policiers commencent à se diriger vers lui, ils sont armés. Il repose sa tête sur le haut du siège et profite de ce dernier moment de calme. Comme il aime ça, quand il est là-haut, suspendu dans les airs, il est bien, il croit que tout est possible, il a une telle force en lui, il croit que comme ça, à lui seul et d’un geste, il peut changer le monde. "
L'Eléphant de la Bastille
"L’on sentait depuis longtemps le besoin d’élever quelque chose – n’importe quoi – sur la place de la Bastille, où l’on aurait bien pu laisser la Bastille qui y était, ce qui serait maintenant un monument fort curieux : l’Empire avait eu l’idée assyrienne et babylonienne d’y mettre un monstrueux éléphant qui aurait lancé de l’eau par la trompe, et dans la tête duquel on eût établi un salon de cent couverts pour noces et festins ; c’était assez joli et passablement Teglam-Phalazar ou Merodacu-Baladan. On bâtit d’abord une immense baraque en planches qui resta là pendant quelques vingt ans, et qui enfin, jetée en bas, lassa voir un honnête quadrupède de plâtre délicatement peint en vert pistache et qui ne lançait aucun fleuve par la trompe.
(…) Il a été remplacé par un énorme poêle de fonte garni de ses tuyaux et pareil à ce que l’on voit dans les anciens cafés surmontés d’une boule de cuivre et d’un pot à feux."
Le Figaro, jeudi 1er septembre 1839
Visite de la Vallée des Temples
Agrigente, octobre 2022
Visite du Château de la Ferté Vidame
la Ferté Vidame, août 2022
Visite de la Butte de Vauquois
Vauquois, juillet 2022
Hangar à dirigeable, Ecausseville
"The Airship Hangar goes around the world"

Le Hangar à dirigeables d’Écausseville fut construit durant la Première Guerre mondiale, sur un site protégé des vents, dans le nord de la Manche. Il portait alors une mission stratégique, accueillir les dirigeables chargés de repérer et de bombarder les sous-marins allemands voguant dans la Manche. La guerre achevée, l’essor fulgurant de l’aviation rendit ces majestueux engins progressivement obsolètes, et l’incendie spectaculaire du Hindenburg en 1937 scella définitivement leur sort.
Longtemps déserté par les armées, le hangar connaît aujourd’hui une seconde vie, portée par une vocation nouvelle : la promotion des ballons écologiques. Sous l’impulsion de l’association Aérosculpture, il ouvre ses portes chaque été et propose au public l’expérience unique des vols en aéroplume à ailes battantes. C’est là, un après-midi d’été, que je me suis élevé dans les airs, porté par le souffle du vent. De là-haut, dominant la foule, un rêve s'est dessiné : un hangar à dirigeables faisant le tour de la terre… Et moi, battant mes ailes avec ferveur, je parcourrai ses merveilles.

Visite de l'Horloge astronomique de Besançon
Besançon, juin 2022
Visite du Château de Chenonceau
Chenonceau, mai 2022
Visite de la Sainte Chapelle
Paris, avril 2022
Shooting au Hangar à dirigeable d'Ecausseville
Photographie de Javier Callejas
Visite du Château de Chantilly
Chantilly, janvier 2022
Etudes 3D - Rhinoceros 3D
Hangar à dirigeable d'Ecausseville
Visite de l'Arc de Triomphe empaqueté par Christo & Jeanne-Claude
Paris, octobre 2021
Abbaye de Jumièges, Jumièges
"The Abbaye de Jumièges has been reproduced"

L’Abbaye de Jumièges, fondée par Saint-Philibert au VIIᵉ siècle, est un ancien monastère situé en Normandie, sur la rive gauche de la Seine. Au Moyen Âge, elle était l’un des foyers les plus prestigieux de la renaissance religieuse et culturelle en France. Pillée durant les Guerres de religion, l’Abbaye de Jumièges fut progressivement désertée par ses religieux, avant d’être vendue, puis démolie.
Dallages de terre cuite émaillés, fenêtres ornées d’arcs trilobés, statues, vitraux, autels d’or et d’argent, manuscrits ornés, le tombeau des fils de Clovis et le cœur d’Agnès Sorel : la liste des trésors disparus de l’abbaye est infiniment longue. Mais une légende persiste… On raconte qu’un riche Anglais, sillonnant les boucles de la Seine, fit charger les pierres et des caisses remplies des merveilles de l’abbaye pour la reconstruire à l’identique, quelque part en Angleterre.

Work in progress - Abbaye de Jumièges
Blender 3D

Hôtel de Sully, Paris
"The imaginary town of the Hôtel de Sully"

L’hôtel de Sully est un hôtel particulier, bâti au 17ème siècle et situé dans le quartier du Marais, à Paris. Devenu le siège du Centre des Monuments Nationaux, c’est ici qu’un matin de janvier 2013, son président me remit un livre consacré à cent monuments emblématiques. Et lorsque, le soir venu, j’eus fini de le parcourir, mots et images se s’entrelacèrent dans mon esprit et je rêvai de la ville de Sully…
La ville de Sully n’est composée que d’une voie, la rue Saint-Antoine, parée exclusivement de hauts monuments de pierre, châteaux, nombreuses cathédrales, abbayes, monastères, multiples palais, vestiges romains et monuments antiques. En son centre y figure l’Hôtel de Sully, le centre de tous les monuments, point d’entrée de mon parcours au cœur de cette ville imaginaire que depuis je dessine…

"J'ai parcouru l'Italie depuis Venise jusqu'à Paestum, j'ai visité jusqu'aux dernières bourgades de la Grèce ; pendant un mois j'ai gravi tous les jours les durs sentiers de l'Acropole d'Athènes, j'ai piqué ma tente à Balbeck, j'ai dormi à Ephèse, à Sardes, à Milet ; je me suis promené dans les rues désertes de Rhodes ; j'ai regardé bien des ruines dans bien des pays, mais jamais je n'ai rien vu de comparable à Karnac.
Cela donne idée d'une civilisation terrible, pleine de cruels raffinements et de voluptés sanglantes. Les hommes qui habitaient ces palais, où, malgré soi, on parle à voix basse, devaient avoir cent coudées de haut ; ils marchaient lentement à travers les colonnades, laissant traîner sur les dalles peintes les plis flottants de leurs robes blanches. Leur front casqué d'or ne regardait jamais la terre ; ils étaient muets et ne parlaient que par signes. Sur leurs tables de porphyre, ils mangeaient des oiseaux inconnus et des monstres pêchés pour eux dans les profondeurs des océans indiens ; des concubines plus blanches que du lait, et vêtues comme des déesses, les attendaient sur des coussins de pourpre. Ils allaient précédés par des lions familiers ; à la guerre ils montaient sur des licornes. Ils vivaient pendant mille ans et ne riaient jamais."
Gustave Flaubert, Voyage en Orient
Tour Eiffel, Paris
"The statuettes of the Eiffel Tower"

Dans les boutiques de souvenirs new-yorkaises, on trouve des statuettes miniatures des gratte-ciels les plus emblématiques de la ville. Celle de l’Empire State Building est vendue surmontée d’un grand gorille au pelage brun. Dans notre imaginaire collectif, King Kong est devenu une partie intégrante du patrimoine de ce monument. La fiction réalisée par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack a fini par se fondre dans l’histoire de l’Empire State Building, brouillant la frontière entre le réel et le mythe.
Au fil des décennies, diverses suites du film ont transposé ce récit sur d’autres monuments iconiques. Kong le jeune fut foudroyé au sommet de la Tour de Tokyo, tandis qu’un autre gorille géant fut abattu par des hélicoptères militaires sur la Chicago Temple Building. Dans mon atelier, non loin de la place du Trocadéro, j’ai commencé à fabriquer des statuettes représentant une guenon géante nommée Katie, escaladant la Tour Eiffel… Et si je vous disais qu’en 1937, Katie avait réellement gravi la Dame de Fer ? Me croiriez-vous ?

Work in progress - Tour Eiffel
3ds Max

Visite du Hangar à dirigeable d'Ecausseville
Ecausseville, juillet 2020
Visite du Mont Saint-Michel
Mont Saint-Michel, juillet 2020
Visite du Fort Boyard
Fouras, mai 2020
Recherches aux Archives militaire de Vincennes
"Reconnaissance du Château de Fleckenstein, 3 janvier 1812."
"Le Château tel qu'il était il y a environ 200 ans..."
Visite de la Basilique Saint-Denis
Saint-Denis, février 2020
Visite de la Chapelle expiatoire
Paris, janvier 2020
Visite du Château de Vincennes
Vincennes, décembre 2019
Château de Fleckenstein, Lembach
"The ideal Castle of Fleckenstein"

Le 2 janvier 1812, le sous-directeur des fortifications, Huart, entreprend une reconnaissance au Château de Fleckenstein. Mission de rendre rapport sur l’état du château et des travaux qu’il y aurait à faire pour y placer des prisonniers de guerre. Gravissant l’imposant rocher escarpé, il se hisse à travers une ouverture et découvre un dédale de pièces taillées dans la roche, communiquant au moyen de corridors obscurs et où vivent des vagabonds réfugiés. Dépité par l’état de délabrement des lieux, il conclut à l’impossibilité d’y installer une prison militaire et met fin à ses recherches.
Dans son rapport, l’officier joint ce dessin de Matthäus Merian, accompagné de cette mention : "Pour donner une idée plus sensible du Château, j’ai l’honneur de vous transmettre ci-joint la vue de ce fort tel qu’il était il y a environ deux cents ans.". Inspiré par cette gravure et fantasmant l’excursion de cet officier à travers ce château, mon image représente la Ruine idéale de Fleckenstein, un monument perdu entre réalité historique et imaginaire.
Exposition en réalité virtuelle à la Glacière d'Etel
​​​​​​​Journées du Patrimoine
​​​​​​​Merci à Lectícia Gomes-Souquet
Arc de Triomphe, Paris
"The yellow vests will prevail"

L’Arc de Triomphe est un monument emblématique de la ville de Paris. Chaque année, lors de la fête nationale, les forces armées françaises y défilent sous le regard de la population. Sa construction, ordonnée par Napoléon Ier au lendemain de la bataille d’Austerlitz, est le fruit d’une promesse faite à ses soldats : "Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe". Le monument, orné de sculptures, représente les glorieuses batailles de la Révolution et de l'Empire, ainsi que les noms de tous ses héros défendant la nation.
Le 1er décembre 2018, l’avenue des Champs-Élysées et la place de l’Étoile furent le théâtre d’une manifestation d’ampleur. Le mouvement des Gilets Jaunes, en lutte contre la hausse du prix du carburant, s’appropria cet espace hautement symbolique. Sur la façade principale du monument, ils inscrivirent à la peinture un cri de ralliement retentissant : "Les Gilets Jaunes triompheront". Inspiré par cette journée marquante, j’ai imaginé un geste aussi audacieux que poétique : un Canadair, apparaissant dans le ciel, déversant 500 litres de peinture jaune sur le toit de l’Arc de Triomphe.

Visite de l'Arc de Triomphe
juillet 2019
Work in progress - Château de Fleckenstein
3ds Max + Corona

Visite de l'Abbaye de Jumièges
mai 2019
Incendie de la Cathédrale Notre Dame de Paris
mai 2019
Visite du Fort de Vaux
mars 2019
"French VR experiences"
"Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant" au Forum des Images
Merci à l'Institut Français
"Carte des monuments visités en France"
février 2019
Visite du Cairn de Barnenez
janvier 2019
"Via Appia"
"La antichità romane", Piranèse, 1756
Visite de la Ligne Maginot
septembre 2018
Visite du Château de Fleckenstein
Lembach, septembre 2018
Eglise Saint-Eustache, Paris
"The Saint-Eustache Church is an endless construction"

La première pierre de l’Église Saint-Eustache fût posée le 19 aout 1532. Située au cœur de Paris, cette église fût, au cours des siècles, l’objet de différentes grandes phases de travaux, dont aucune n’arriva à son terme… Chaque génération a eu son rêve, cette ambition, de faire de cette église, la plus remarquable de la ville. Tentatives avortées, ce monument est aujourd’hui un assemblage de différents morceaux de constructions à travers les époques, un assemblage de différents styles architecturaux, tantôt un temple antique, tantôt une église gothique.
Mon rêve est un monument de sable. J’ai imaginé cette Eglise Saint-Eustache comme un monument en perpétuelle construction et décomposition. Un monument conçu en système de particules, lequel indéfiniment, dessinerait une nouvelle église. Chacun de ces monuments se construirait sur les ruines mouvantes du précédent et générerait pour chacun, un nouvel idéal, à travers une nouvelle architecture. Un monument sans forme finale, qui se construit et se reconstruit sans cesse, un monument toujours inachevé et chaque jour en devenir.
Work in progress - Eglise Saint-Eustache
3ds Max + Corona
Présentation du film "Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant" sur le site des Alignements de Carnac
​​​​​​​Merci à Jean-Baptiste Goulard
"Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant"
Film en réalité virtuelle
"Je suis né dans une maison au milieu d’un champ gigantesque peuplé de mille pierres. J’ai ce souvenir lointain, très lointain, presque tiré de mon imaginaire, que je passais mes journées sur ce champ de pierres, à marcher sur un chemin qui n’existait que dans ma tête. Démarrant de notre maison, il serpentait au milieu de ces mille menhirs, se divisait en d’autres chemins, puis d’autres, puis d’autres, et ainsi de suite. Je voyais ce terrain de pierres comme un jardin féerique, comme un jeu des destins, une sorte d’immense jeu de l’oie que j’étais le seul à visualiser et à parcourir. Il n’y avait rien à gagner, rien à perdre, c’était la vie, juste la vie et les choix que je faisais, les choses auxquelles j’aspirais qui dessinaient un chemin entre les pierres. Chaque partie était différente et chaque chemin était tantôt celui-ci, tantôt un autre. J’imaginais que ces pierres parlaient, qu’il suffisait que je fasse un vœu pour qu’elles m’indiquent la voie à suivre en fonction de ce que j’espérais. Si je n’ai malheureusement aucun souvenir de comment se terminaient ces aventures, je crois que cette vie de possibles, de hasards et de rencontres, a été inscrite très tôt en moi. J’ai toujours considéré la vie comme un jeu..."
"Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant"
Film en réalité virtuelle - Affiche
"Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant" - Film en réalité virtuelle
Introduction
Work in progress  - Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant
Unreal Engine
Château d'If, Marseille
"The Château d’If is an afterworld"

Le Château d’If, construit par François Ier au large de Marseille, naquit comme un bastion militaire, chargé de protéger l’entrée de la ville. Pourtant, jamais attaqué, il devint rapidement une prison, célèbre pour ses murs impénétrables et ses récits d’évasion impossibles. Dans ses entrailles sombres furent enfermés des galériens, des protestants, et d’innombrables anonymes, dont beaucoup y trouvèrent leur fin.
Les murs du château sont gravés de milliers de mots, de noms et de témoignages laissés par ces âmes oubliées. Le Château d’If est au-delà. Les siècles ont passé et ces hommes, prisonniers pour toujours, sont devenus les murs du château… Leur présence, semblable à des silhouettes mouvantes, hante encore les lieux, faisant du château un sanctuaire d’histoires murmurées. Ils assemblent à présent tous ces mots pour nous conter ce récit collectif.

Scan et reconstitution 3D des menhirs des Alignements de Carnac
Agisoft + Unreal Engine
Enregistrement de la voix off aux AK studios avec Nicolas Vaude
Les Alignements de Carnac sont un jeu d'enfant - Work in progress
Obtention du "Fonds Nouveaux Médias" du CNC
 Réalisation d'un film en réalité virtuelle sur les Alignements de Carnac
Visite du Réservoir de Montsouris
Paris, juillet 2016
Visite de l'Eglise Saint-Eustache
Paris, juillet 2016
Conférence à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Bretagne
"Le Pays du refus"
avril 2016
Visite du Château d'If
Marseille, janvier 2016
Habituellement, je visite ces monuments en train, parfois en voiture lorsqu'ils se trouvent dans des lieux très reculés. J'essaie, quand c'est possible, de visiter plusieurs monuments qui m’intéressent dans une même région.
Le Château d'If est construit sur un îlot rocheux au milieu de la mer, au large de Marseille. Pas très pratique d'accès... J'avais mentionné à une amie que je prévoyais du visiteur, et il se trouve qu'elle connaissait un bon ami, capitaine de voilier à la retraite, qui vivait à La Ciotat. Nous sommes donc partis ensemble en voilier depuis La Ciotat pour rejoindre le Château d'If, lors d'un voyage de deux jours en longeant les calanques. Nous sommes arrivés devant le château pendant la nuit, puis nous avons accosté le lendemain matin. J'avais prévenu le Château d'If de notre arrivée en voilier, car je ne pense pas que beaucoup de visiteurs arrivent par ce moyen... Normalement, des navettes sont prévues depuis le port de Marseille.
La grève des événements, Jean Baudrillard
Palais Jacques Cœur, Bourges
"The autobiographical palace of jacques Cœur"

Le Palais de Jacques Cœur, édifié entre 1440 et 1450, est un chef-d’œuvre architectural qui annonce déjà les prémices de la Renaissance. Commandé par Jacques Cœur lui-même, riche marchand et homme de pouvoir, ce palais est bien plus qu’une résidence : il est le reflet de sa vie. Chaque gravure, chaque sculpture, chaque bas-relief, gargouille ou vitrail raconte une histoire, tissant un récit autobiographique entre ses murs.
Ironie du sort, Jacques Cœur ne vécut jamais dans ce palais. Avant même l’achèvement des travaux, il fut arrêté sur ordre du roi. Au bout de trois années d’incarcération, Jacques Cœur s’échappa. On dit qu’il habita Rome, qu’il participa à l’une des dernières croisades, puis qu’il mourut sur l’ile de Chio. Mon projet s’insère dans ce palais autobiographique, truffé d’ornementations-souvenirs. Sur les murs vierges de l’édifice, j’ai sculpté la suite de son palais et de sa vie.
Exposition "Time no longer exists" à Front de Monde
Merci à Marine Baudrillard
"Notre terre m'apparait aujourd'hui comme un monde abandonné, vide et nu. Les croyances sont parties qui la rendaient poétique."
Guy de Maupassant
"Les Voyages de Gulliver" de Jonathan Swift
Gulliver voit l'île volante de Laputa pour la première fois et l'examine à travers son télescope
 "Jacques Cœur, à peine le palais fini (il en avait bien d'autres, de châteaux et propriétés), a été dépossédé de ses biens : le roi a mangé son banquier. Prison, torture même, jugement manipulé. Jusqu'à cette évasion, trois ans plus tard, la barque sur le Rhône, et puis les ultimes équipées jusqu'à Rhodes où il meurt.
Et si la magie de son palais dans la vieille ville, cette mémoire de pierre, était justement l'écriture en creux d'une biographie excessive, l'autre côté des mers, le fantasme certain de puissance, mais contrebalancé jusqu'au bout de sa vie par le risque et le goût des autres ? Le palais n'aura jamais servi (ou à bien d'autres choses, mais pas à Jacques Cœur) : pourtant ce qui résonne de ce temps traverse aujourd'hui le nôtre."
François Bon
Moulage de la façade orientale du Palais de Jacques Cœur
Exposition permanente à la Cité de l'Architecture & du Patrimoine
Cool Memories, Jean Baudrillard
« Exigi monumentum are perennius… » : « J'ai achevé un monument plus durable que l’airain, plus haut que les royales, que ni la pluie qui ronge, ni l’Aquilon ne pourront détruire, ni l’innombrable suite des années, ni la fuite du temps. Je ne mourrai pas tout entier, et une grande part de moi-même évitera la Déesse funèbre »
"Time no longer exists"
"L'effet Beaubourg, la machine Beaubourg, la chose Beaubourg - comment lui donner un nom ? Enigme de cette carcasse de flux et de signes, de réseaux et de circuits - ultime velléité de traduire une structure qui n'a plus de nom, celle des rapports sociaux livrés à la ventilation superficielle (animation, autogestion, information, media), et à une implosion irréversible en profondeur. Monument aux jeux de simulation de masse, le Centre fonctionne comme un incinérateur absorbant toute énergie culturelle et la dévorant - un peu comme le monolithe noir de 2001 : convection insensée de tous les contenus venus s'y matérialiser, s'y absorber et s'y anéantir.
​​​​​​​(…) Heureusement, tout ce simulacre de valeurs culturelles est anéanti d’avance par l’architecture extérieure. Car celle-ci, avec ses réseaux de tuyaux et son air de bâtiment d’expo ou de foire universelle, avec sa fragilité (calculée ?) dissuasive de toute mentalité ou monumentalité traditionnelle, proclame ouvertement que notre temps ne sera plus celui de la durée, que notre seule temporalité est celle du cycle accéléré et du recyclage, celle du circuit et du transit des fluides. Notre seule culture au fond est celle des hydrocarbures, celles du raffinage, du cracking, du cassage de molécules culturelles et de leur recombinaison en produits de synthèse. Ceci, Beaubourg-Musée veut le cacher, mais Beaubourg-carcasse le proclame. Et c’est profondément la beauté de la carcasse et l’échec des espaces intérieurs. De toute façon, l’idéologie même de « production culturelle » est antithétique de toute culture, tout comme celle de visibilité et d’espace polyvalent : la culture est un lieu du secret, de la séduction, de l’initiation, d’un échange symbolique restreint et hautement ritualisé. Nul n’y peut rien. Tant pis pour les masses, tant pis pour Beaubourg.
Que fallait il donc mettre dans Beaubourg ?
Rien. Le vide qui eût signifié la disparition de toute culture du sens et du sentiment esthétique. Mais ceci est encore trop romantique et déchirant, ce vide eût valu encore pour un chef d’œuvre d’anticulture.
Peut-être un tournoiement de lumières strobo et gyroscopiques, striant l’espace, dont la foule eut fourni l’élément mouvant de base ?
En fait, Beaubourg illustre bien le fait qu’un ordre de simulacres ne se soutient que de l’alibi de l’ordre antérieur. Ici, une carcasse tout en flux et connexions de surface se donne comme contenu une culture traditionnelle de la profondeur. Un ordre de simulacres antérieurs (celui du sens) fournit la substance vide d’un ordre ultérieur qui, lui, ne connait même plus la distinction du signifiant et du signifié, ni du contenant et du contenu.
La question : « Que fallait il mettre à Beaubourg ? » est donc absurde. Il ne peut pas y être répondu parce que la distinction topique de l’intérieur et de l’extérieur ne devrait plus être posée. C’est là notre vérité, vérité de Moebius – utopie irréalisable sans doute mais à laquelle Beaubourg donne quand même raison, dans la mesure où n’importe lequel de ses contenus est un contresens, et anéanti d’avance par le contenant.
Pourtant – pourtant… s’il devait y avoir quelque chose dans Beaubourg – ce devrait être du labyrinthe, une bibliothèque combinatoire infinie, une redistribution aléatoire des destins par le jeu ou les loteries – bref l’univers de Borges – ou encore les Ruines circulaires : enchainement démultiplié d’individus rêvés les uns par les autres (pas un Disneyland du rêve, un laboratoire de fiction pratique). Une expérimentation de tous les processus différents de la représentation : diffraction, implosion, démultiplication, enchaînements aléatoires – un peu comme à l’Exploratorium de San Fransisco ou dans les romans de Philip Dick –, bref une culture de la simulation et de la fascination, et non toujours celle de la production et du sens : voilà ce qui pourrait être proposé qui ne soit pas une misérable anti culture. Est-ce possible ? Pas ici évidemment. Mais cette culture là se fait ailleurs, partout, nulle part. Dés aujourd’hui, la seule vraie pratique culturelle, celle des masses, la nôtre (plus de différence), est une pratique manipulatoire, aléatoire, labyrinthique de signes, et qui n’a plus de sens."
Jean Baudrillard
Hommage à Jean Baudrillard et à son œuvre "L’Effet Beaubourg", "Time no longer exists" est un court-métrage qui liquide le temps, Beaubourg, les masses et la culture.
Cool Memories, Jean Baudrillard
Visite du Cairn de Petit-Mont
"Pendant la seconde guerre mondiale, les soldats allemands ont transformé un cairn du néolithique vieux de 7.000 ans en un bunker. 
Dans 7.000 ans, qu'en feront les hommes ?"
Le Crouesty, mars 2015
Proposition d'installation lumineuse et sonore monumentale sur le site des Alignements de Carnac
En collaboration avec Pierre Schneider & François Wunshel (1024 Architecture)
Cool Memories, Jean Baudrillard
Visite du Palais Jacques Cœur
Bourges, janvier 2015
"Le temps sera venu enfin où, aux yeux des contemporains d’Auguste, le passé le plus lointain de la ville prendra les couleurs de l’utopie."
Alexandre Grandazzi, Les origines de Rome
Etudes 3D sur le Centre Pompidou
Film "Time no longer exists" à venir
"La plus grande gloire d'un bâtiment n'est pas dans ses pierres ni dans son or, mais dans son âge."
John Ruskin
Itinéraire des voyage d'Eugène Viollet-le-Duc en France et en Italie
Trophée d'Auguste, La Turbie
"The Trophy of Augustus has melted"

Le Trophée d’Auguste fut construit durant l’Antiquité, sous l’empereur Auguste, pour commémorer ses campagnes victorieuses dans la région. Ce monument affirmait, au-delà des frontières, la puissance et la protection de Rome, symbole de la victoire et du triomphe. Tour à tour dévasté, puis abandonné, transformé, détruit, démantelé, restauré, le Trophée d’Auguste fut entre chacun de ses âges, un amas de pierres inconnu.
J’ai vu le Trophée d’Auguste se métamorphoser pendant plus de deux mille ans en fonction des civilisations et des croyances qui l’ont habité. Tantôt trophée, fort romain, oracle mystérieux, citadelle, château médiéval, forteresse, ruine romantique, carrière de pierres… Chaque pierre arrachée, déplacée ou réutilisée a contribué à l’édification d’une nouvelle histoire, d’un nouveau symbole. Si la forme originelle du Trophée d’Auguste, conçue il y a deux mille ans, s’est dissoute dans le temps, ses pierres, elles, semblent éternelles.

"En art, nous sommes les premiers à être les héritiers de toute la terre... Les accidents abîment et le Temps transforme, mais c'est nous qui choisissons."
André Malraux
"Bas-reliefs, triglyphes, métopes, morceaux. Extraits déposés au pied des colonnes, cornes croisées, proues de bateau, cuirasses, bucranes où l’on distingue quelques rubans. Une tête seule placée par déduction sur le mur me regarde depuis sa niche, ceinte d’un arc de décharge. Ici, avant, des généraux, un demi-dieu, du solide, Rome. Aujourd’hui tout a fondu. Le parement ne coffre plus la paroi meulière, le socle est aux deux tiers effondré, cru, méconnaissable. Et la statue géante s’est évanouie dans les montagnes ou s’est abimée dans la mer.
Marc Molk
Visite du Cairn de Gavrinis
Larmor-Baden, novembre 2014
"Chaque flot du temps superpose son alluvion,
Chaque race dépose sa couche sur le monument,
Chaque individu apporte sa pierre"
Victor Hugo
Alignements de Carnac, Carnac
"Standing stones in Carnac are a child's play"

Le site des Alignements de Carnac est un ensemble de 3000 pierres levées d’une hauteur variant de 0,60 à 4 mètres qui s’étale sur plus de 8 kilomètres. On date son implantation à environ 4000 ans avant J-C, pendant la période dite du Néolithique, un temps aujourd’hui disparu où la Lune, plus proche de la Terre, ne se couchait pas. Le sens de ce lieu et la signification de ces pierres nous sont à ce jour inconnus. Le savoir des Hommes qui les ont érigés, inaccessible, car dans ce passé trop lointain et introuvable, nous l’avons oublié.
J’ai vu les Alignements de Carnac comme un entrelacs de destins. J’ai imaginé un chemin de vie entre ces menhirs. Il naît d’une maison, serpente au milieu de ces mille mégalithes, se divise en d’autres chemins, puis d’autres encore, et ainsi de suite. C’est la vie, les choix que l’on fait, les rêves auxquels on aspire, qui dessinent entre les pierres, un chemin de vie, différent pour chacun.
"Pactiser avec la chance n’est pas spéculer sur le hasard, c’est entrer en phase avec le monde, explorer ses séquences et ses enchaînements secrets, se faire initier en quelque sorte. Et chaque coup gagné est le signe du succès de cette initiation.
Cette sensation sublime qui fait l’ivresse du jeu, c’est celle d’une complicité totale entre le jeu aléatoire du monde et le vôtre, d’une réversibilité entre le monde et vous, d’une consonance surnaturelle entre votre option et celle d’un ordre auquel vous ne pouvez rien, mais qui semble vous faire signe et vous obéir sans effort. A ce point, c’est le monde qui prend toute la responsabilité du jeu. Le monde se fait joueur, le joueur se fait monde."
Jean Baudrillard
Visite du Trophée des Alpes
La Turbie, janvier 2014
Les Alignements de Carnac ont un rapport au ciel et à la lune. Les Alignements de Carnac sont un calendrier établi sur un cycle de 11 ans où chaque jour est matérialisé par une pierre.
Les Alignements de Carnac sont un ancien cimetière gaulois où à chaque mort qu'il y avait on y mettait une pierre, un riche une grosse, un pauvre une petite.
Les Alignements de Carnac sont une centrale d’énergie du champ magnétique terrestre.
Les Alignements de Carnac sont l’origine de la démocratie.
Les Alignements de Carnac sont un repère pour se situer dans le temps et dans l’espace. Les Alignements de Carnac sont une carte des constellations qui permet de calculer à certaines périodes de l’année la position des astres.
Les Alignements de Carnac sont une invitation à parcourir un chemin.
Les Alignements de Carnac sont un lieu initiatique, les premières cathédrales, la séparation des eaux et de la terre. Les Alignements de Carnac sont l’Atlantide.
Les Alignements de Carnac sont un ensemble de pierres déplacées par des agriculteurs avec leurs tracteurs.
Les Alignements de Carnac sont un passage.
Les Alignements de Carnac sont une source de chaleur où chaque pierre marque la position du soleil à une heure précise de la journée.
Les Alignements de Carnac ont été aménagés pour honorer les ancêtres.
Les Alignements de Carnac sont un lieu de cérémonie organisé sur la base du sexe. Les Alignements de Carnac sont des portails magnétiques sacrés. Les Alignements de Carnac sont un calendrier pour l’agriculture afin de savoir quand planter les graines et quand lancer les récoltes. Les Alignements de Carnac sont la demeure du peuple féérique.
Les Alignements de Carnac sont disposés selon des phases lunaires précises. Les Alignements de Carnac sont une citadelle des morts.
Les Alignements de Carnac sont des repères visuels qui servaient autrefois aux marins lorsque la mer était plus haute et qu’ils naviguaient près des côtes.
Les Alignements de Carnac sont un temple solaire. Les Alignements de Carnac sont un lieu où coulent les fontaines sacrées que consultent les femmes enceintes et les amants.
Les Alignements de Carnac sont les vestiges du camp dressé par Jules César dans sa conquête du territoire lors de la guerre des Gaules.
Les Alignements de Carnac sont un lieu de cérémonie. Les Alignements de Carnac sont la capitale de la Préhistoire, un lieu de réincarnation, une armée de soldats transformés en pierre.
Les pierres des Alignements de Carnac ne bougent qu’une fois par an, la nuit de Noel, pour s’en aller boire dans les ruisseaux voisins.
Les Alignements de Carnac sont une frontière entre le monde des vivants et le monde des morts, une invention sismographique placée sur une zone sismique, les ruines d’un ancien marché couvert.
Les Alignements de Carnac sont le premier lien de la communauté humaine. Les Alignements de Carnac sont la demeure du peuple des Korrigans, le petit peuple des menhirs qui possédaient une force extraordinaire. Les Alignements de Carnac sont des stèles funéraires désignant des personnages importants. Les Alignements de Carnac sont les témoins de la découverte du fonctionnement de notre galaxie. Les Alignements de Carnac sont des voies sacrées.
Les Alignements de Carnac sont un lieu d’autels druidiques et de sacrifice humains en l’honneur des divinités.
Les Alignements de Carnac sont un message à déchiffrer. Les Alignements de Carnac sont les gardiens d’un trésor reposant à leurs pieds.
Les alignements de Carnac sont une démonstration de puissance pour s’attirer l’attention des dieux.
"Le présent a perdu la présence du passé, mais pour autant le passé n’a pas disparu tout à fait : il subsiste à l’état de souvenir, un souvenir inerte, privé de parole, de substance, de réalité. Le présent a fait du temps un temps vide, suspendu dans une Histoire introuvable, et ce vide remplit tout, se déploie dans tout l’espace possible. Et c’est peut-être parce que le vide s’accomplit que quelque chose peut surgir, comme si le temps évanoui devait laisser place à un autre temps, un temps inédit. Il n’est désormais pas impossible que le présent, qui a pour nom la modernité ait fait son temps. Ou plutôt : qu’il doive coûte que coûte s’immiscer dans son passé reconstruit pour ne pas sombrer à son tour dans l’oubli."
Frédéric Pajak​​​​​​​
Visite des Alignements de Carnac
Carnac, août 2013
Proposition de travail sur 5 monuments du Centre des Monuments Nationaux :
- Alignements de Carnac (Carnac, FR)
- Trophée des Alpes (La Turbie, FR)
- Palais Jacques Cœur (Bourges, FR)
- Château d'If (Marseille, FR)
- Horloge astronomique (Besançon, FR)
Présentation de mon travail sur le Centre Pompidou au Centre des Monuments Nationaux
 Hôtel de Sully
Paris, janvier 2013
Rencontre avec Claude parent
"C'est un métier qui a quelque chose de pas beau. Il est trop directement mêlé à l'argent pour qu'il soit pur."
Exposition des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2012
Cité de l'Architecture et du Patrimoine
Merci au Ministère de la Culture et de la Communication

Lauréat des Albums des Jeunes Architectes et Paysagistes 2012
Prix décerné par le Ministère de la Culture et de la Communication
Centre Pompidou, Paris
"Beaubourg Machine"

Le Centre d’art Georges-Pompidou, communément appelé "Beaubourg", fut construit en 1977 par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers. Véritable manifeste architectural, la façade de Beaubourg incarne l’esthétique de la "machine", matérialisant les idées révolutionnaires d’Archigram des années 1960. Travail sur les réseaux, allusion à l’éphémère, au consommable, au jetable, à la régénération. Allégorie des flux, imaginaire du recyclage.
Reprenant les éléments architecturaux principaux de la façade Beaubourg, je leur ai à mon tour redonné une autre fonction dans la ville, suivant l’esprit originel d’Archigram et de la ville sans fin. Car avant d’être un musée, Beaubourg était un cerveau électronique à partir duquel se développa la Cité Beaubourg, une ville modulaire et infinie, distribuée par une arène de tuyaux aux multiples couleurs…
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